Objectif de la gestion active: pourquoi est-il essentiel ?

La gestion active vise à surpasser les performances du marché par la sélection minutieuse des investissements et une réactivité adaptée aux conditions changeantes. Cette approche se distingue de la gestion passive, qui se contente de suivre un indice de référence. Les gérants actifs analysent les tendances économiques, les performances d’entreprises et les dynamiques sectorielles pour prendre des décisions éclairées.
L’essence de la gestion active réside dans sa capacité à s’adapter rapidement aux opportunités et aux risques. Dans un environnement économique souvent imprévisible, cette flexibilité permet de maximiser les rendements tout en limitant les pertes potentielles.
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Plan de l'article
Qu’est-ce que la gestion active et pourquoi est-elle essentielle ?
La gestion active est une stratégie d’investissement où le gérant de portefeuille prend des décisions basées sur des analyses approfondies et ses propres convictions. Contrairement à la gestion passive qui suit automatiquement un indice boursier, la gestion active vise à surpasser ces indices en identifiant des opportunités spécifiques sur les marchés financiers.
Les fondements de la gestion active
Pour atteindre ses objectifs, le gérant de portefeuille doit :
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- Analyser les politiques des banques centrales et anticiper leurs impacts économiques.
- Surveiller et prévoir des indicateurs macroéconomiques tels que l’inflation et la récession.
- Investir dans divers actifs : actions, obligations et devises.
L’analyse macroéconomique est fondamentale pour comprendre les dynamiques économiques globales et locales. Cette rigueur permet de prendre des positions stratégiques qui peuvent offrir des rendements supérieurs.
Les avantages d’une approche dynamique
La gestion active se distingue par sa capacité à s’adapter rapidement aux changements des marchés financiers. En période d’incertitude, comme lors des crises économiques, cette flexibilité devient un atout majeur. Par exemple, les gérants actifs peuvent ajuster leurs portefeuilles en réponse aux fluctuations économiques, évitant ainsi les creux de marché.
La gestion active, par son approche proactive et flexible, cherche non seulement à surpasser les indices boursiers, mais aussi à naviguer efficacement dans les eaux souvent tumultueuses des marchés financiers.
Les avantages de la gestion active dans un environnement incertain
La gestion active a démontré sa résilience lors des crises économiques majeures, notamment celles de 2002, 2008 et 2020. Les gérants actifs, tels que ceux de chez Carmignac, ont su naviguer les turbulences des marchés financiers en ajustant rapidement leurs portefeuilles. Cette capacité à réagir promptement aux événements imprévus permet d’atténuer les pertes et de saisir les opportunités de croissance.
Adaptabilité et réactivité
Les périodes d’incertitude économique exigent une approche flexible. La gestion active se distingue par :
- Une analyse continue des variables économiques et géopolitiques.
- Une capacité à modifier rapidement les allocations d’actifs.
- Une surveillance constante des politiques des banques centrales et des indicateurs économiques tels que l’inflation et la récession.
Ces éléments permettent aux gérants de portefeuille de protéger les investissements en période de crise et de capitaliser sur les reprises économiques.
Cas d’école : Carmignac
L’exemple de Carmignac illustre parfaitement la puissance de la gestion active. Lors des crises de 2002, 2008 et 2020, le fonds a su anticiper les mouvements de marché, réallouer les actifs et tirer parti des fluctuations. Ce modèle de gestion prouve que, face à l’incertitude, la gestion active est non seulement viable mais aussi essentielle pour maximiser les rendements et minimiser les risques.
Comment la gestion active peut-elle surperformer la gestion passive ?
La gestion active et la gestion passive diffèrent fondamentalement dans leur approche des marchés financiers. La gestion passive, souvent illustrée par les ETF (Exchange Traded Funds), vise à répliquer fidèlement la performance d’un indice boursier. Elle se concentre sur la minimisation des coûts et ne cherche pas à battre le marché. En revanche, la gestion active, représentée par les fonds actifs (OPCVM), a pour objectif de surpasser les indices en sélectionnant de manière dynamique les titres à inclure dans un portefeuille.
Les leviers de performance
La gestion active peut surperformer en utilisant plusieurs leviers :
- Une analyse macroéconomique approfondie pour anticiper les cycles économiques.
- La capacité à investir dans des actifs non inclus dans les indices, tels que des devises ou des obligations spécifiques.
- La flexibilité d’ajuster les positions en fonction des événements géopolitiques et des politiques des banques centrales.
Ces stratégies permettent aux gérants de portefeuille d’exploiter des inefficiences de marché, créant ainsi des opportunités de rendement supérieur.
Exemples concrets
Lors des crises financières, les fonds actifs tels que ceux de Carmignac ont su tirer parti de leur approche flexible et réactive. En 2008, par exemple, ces fonds ont réduit leur exposition aux actions avant la chute des marchés, tout en augmentant leur part en obligations d’État. Cette réactivité a permis non seulement de limiter les pertes, mais aussi de capturer des gains lors de la reprise.
La gestion active, en jonglant avec différents types d’actifs et en restant à l’affût des tendances économiques, démontre qu’elle peut non seulement égaler mais souvent surpasser la gestion passive, particulièrement en temps de crise.
Les défis et coûts associés à la gestion active
La gestion active, bien que potentiellement lucrative, présente plusieurs défis. D’abord, les coûts de transaction et de gestion peuvent être substantiellement plus élevés que ceux de la gestion passive. Contrairement aux ETF qui minimisent les frais, les fonds actifs (OPCVM) nécessitent des recherches approfondies et des ajustements fréquents de portefeuille, entraînant des frais supplémentaires.
Les coûts de transaction
Les coûts de transaction incluent :
- Les commissions de courtage pour chaque achat ou vente d’actif.
- Les frais de gestion annuels prélevés par les sociétés de gestion.
- Les coûts indirects liés aux ajustements de portefeuille fréquents.
Ces frais peuvent réduire significativement le rendement net pour les investisseurs.
Complexité de la gestion active
La complexité de la gestion active réside dans la nécessité d’une analyse macroéconomique solide et de prévisions précises. Les gérants de portefeuille doivent :
- Anticiper les politiques des banques centrales.
- Surveiller les indicateurs économiques comme l’inflation et la récession.
- Identifier les opportunités d’investissement dans des actions, des obligations et des devises.
Cette approche nécessite des compétences avancées et un accès à des informations de marché de premier plan, ce qui peut représenter un défi considérable pour les équipes de gestion.
Au-delà des simples coûts, la gestion active impose une pression constante sur les gérants pour justifier leurs choix et démontrer leur valeur ajoutée par rapport à des stratégies passives.