Vers une reconnaissance de la profession d’architecte d’intérieur
L’architecte d’intérieur est celui qui est chargé d’assurer le relooking de votre maison. Grâce à ses idées déco, il peut vous proposer de transformer intégralement l’agencement de votre intérieur. L’architecte d’intérieur est différent du décorateur d’intérieur en ce sens que ce dernier se contente de redécorer votre logement, mais ne le modifie pas. Néanmoins, les compétences de cette profession ne sont pas officiellement reconnues et encadrées. Ce qui pourrait porter préjudice aux architectes, mais aussi à leurs clients. Le ministère de la Culture entend remédier à cette situation.
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Le métier d’architecte d’intérieur
Toutes les personnes qui évoluent dans le domaine de l’architecture d’intérieur moderne ont pour rôle de réaliser des arts décoratifs. C’est un véritable maître d’œuvre qui doit d’ailleurs présenter certaines qualités. On fera allusion dans ce cas à une force de créativité, une bonne perception visuelle, la maîtrise de l’élaboration de croquis, etc. Pour intégrer le domaine de l’architecture d’intérieur moderne, plusieurs possibilités vous sont offertes. Il existe un grand nombre de formation d’architecte et d’écoles d’architectures qui s’offrent à vous. Elles sont accessibles après le bac ou même en réorientation après que vous ayez obtenu une première expérience professionnelle dans le design graphique ou d’espace (scénographe par exemple), ou même dans d’autres métiers d’art. Malgré tout cela, il faut savoir que la profession d’architecte d’intérieur n’est jusque-là pas reconnue. Le sénateur Jean-Pierre Sueur l’a d’ailleurs souligné récemment et c’est la raison pour laquelle le ministère de la Culture compte bien apporter des changements à ce sujet.
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Reconnaissance de la profession d’architecte d’intérieur
Jean-Pierre Sueur, qui s’avère être un sénateur, a demandé au ministère de la Culture les dispositions qui ont été prises dans le but de protéger la dénomination « architecte d’intérieur » et demande également à ce qu’on définisse les conditions d’obtention de ce titre. En guise de réponse, le ministère soutient que la visibilité de la formation et des métiers dans le domaine de l’architecture d’intérieur moderne va se développer de façon considérable. On comprend dès lors que des dispositions seront prises dans le but de reconnaître la profession. De plus, le ministère a même convenu de favoriser l’harmonisation des objectifs et des compétences acquises dans les divers établissements, eu égard de la diversité des enseignements. Les architectes d’intérieur n’ont désormais plus à s’inquiéter de leur non-reconnaissance. Les choses devraient changer bientôt.